"PAGES DE LECTURE"
Trois documents différents proposent trois approches possibles, TROIS LECTURES EN VUE DUNE DISCUSSION À MENER EN GROUPE :
- LECTURE des images et des sons dun film, "La Vie
est immense et pleine de dangers"
- LECTURE dun texte écrit, nos "Pages de
lecture".
Ces documents sont destinés à des enfants-lecteurs pris en charge par leur enseignant, leur animateur ou leurs parents.
1. UN SEUL DOCUMENT PAR CLASSE, PAR GROUPE, PAR ENFANT : à
vous de choisir.
UN SEUL OBJECTIF : prendre le film comme objet
détude.
Enseignants, animateurs, parents, ils vous appartient de décider si vous avez envie dutiliser lun de nos documents.
Il nous semble important de vous répéter très fort que dans notre esprit, UN SEUL document "Pages de lecture" doit être utilisé avec une même classe, un même groupe de centre de loisirs ou un enfant.Nos propositions nobéissent à aucune hiérarchie. Ce qui semblera très difficile à lun paraîtra peut-être tout à fait accessible à lautre.
Présentées par ordre alphabétique, nos "pages" sintitulent :
- Le cinéma, le réel, limaginaire : documentaire et fiction.
- Décrire un morceau de film et le comprendre.
- Des scènes, des séquences, des parties... un film.
Chacun de ces documents se termine par la même proposition d'écriture, par chaque enfant, d'un petit Memento des choses bonnes de la vie.
2. DABORD, LE FILM en salle de cinéma.
ENSUITE, UNE DISCUSSION DENSEMBLE en groupe.
ENFIN... "PAGES DE LECTURE" (un
exemplaire par enfant).
Nos "Pages de lecture" ne peuvent être pertinentes, pensons-nous, que si elles font suite à une discussion globale consacrée au film, à sa thématique, à son discours et aux réactions-réceptions des enfants-spectateurs.
Il y a lieu découter les enfants.
Il y a lieu dentendre leurs questions et dy répondre... si possible... et le plus simplement possible.
Il y a lieu déchanger les points de vue.
Il y a lieu - très souvent - dadmettre plusieurs réponses à une seule et même question. Et certaines réponses peuvent être différées ou demeurer en attente : "Je demande à réfléchir...", "Je vais chercher...", "Et si nous demandions à ...?" Il est même permis de ne pas savoir : "Je suis incapable de vous expliquer le scanner...".Comme le film, le débat général portera beaucoup peut-être sur le cas de Cédric.
Nos "Pages de lecture" privilégient, quant à elles, des extraits prioritairement consacrés à dautres personnages du film. Vous avez le droit de voir là... comme un paradoxe.
3. INFORMATIONS DE DÉTAIL - COMPLÉMENTS -
DOMAINE MÉDICAL : Bien quil soit présent tout au long du film, le VOCABULAIRE MÉDICAL ne devrait apporter aucune gêne à la compréhension du film par les enfants-spectateurs.
Pour le cas où... vous pourrez vous reporter au texte intégral des voix du film, publié par "École et Cinéma, les enfants du deuxième siècle" :
- cathéter - chambre stérile - médecin généraliste - échographie - tendinite - scanner - touché rectal - rémission - consolidation - chimio... etc. DOMAINES DE LIMAGINAIRE : On peut penser que peu de spectateurs se souviendront de Cédric évoquant « Méduse et sa tête pleine de serpents » ! Par contre, certains enfants demanderont peut-être quelle est cette histoire dont on entend un fragment, vers la vingt-et-unième minute du film. Il sagit du conte "LE DIABLE ET SES TROIS CHEVEUX DOR", dont une version existe chez les frères GRIMM. On peut en trouver une traduction en français, par Armel GUERNE, aux éditions Flammarion. Pour le texte complet de la voix du film (la conteuse), on se reportera au cahier de notes édités par "École et Cinéma".
Cest ce même conte qui se trouve évoqué au début du film par Xavier, celui qui va mourir. Cette double utilisation dun même référent pourrait être, à elle seule, matière à développements (une quatrième "Page de lecture", quoi !). Le cahier "École et Cinéma" fournit matière à ce sujet.
LE DIABLE, SES CHEVEUX DOR... ET
LE FILM - PREMIER CAS : du
côté de Xavier, tout sembrouille, pourquoi ? - DEUXIÈME CAS : du côté de Cédric,
tout nest pas explicité (nous ne recevons
quun court extrait du conte) mais tout est logique,
ordonné, apparemment cohérent. Quelle peut être la
fonction thérapeutique du conte à ce moment-là ? - TROISIÈME CAS (hors film) : dans le
conte des frères Grimm, tout est donné... encore
faut-il le décrypter, ce tout ! - Mais au fait, DANS LE FILM : |
Nous aimerions que nos "Pages de lecture" débouchent sur des "PAGES DÉCRITURE". Quelques textes de Claude ROY y invitent.
4. UNE SAINE PAGE DE LECTURE :
Les Mots du Cinéma, Christine de MONTVALON - BELIN
éditeur ("Le français retrouvé" n°17) -
articles "documentaire" (pp. 152-153) et
"fictions" (p 189).
J. CARCEDO © Ciné Gamin.