UN ANIMAL, DES ANIMAUX

Le Muséum National d’Histoire Naturelle, créé à Paris en 1889, a fermé ses portes au public en 1965. Entretenir ses collections et maintenir ses personnels en activité était devenu hors de prix. Et puis, vint le jour où de grands travaux furent entrepris pour redonner vie aux choses mortes du grand musée tombé dans l’oubli. Le cinéaste documentariste Nicolas Philibert nous propose de suivre cette résurrection.
Un musée, c’est un lieu de spectacle. Raconter la renaissance d’un musée, c’est aussi organiser un spectacle, écrire une histoire pleine de surprises, de merveilles et de héros mystérieux. Ici, il y a d’abord les animaux empaillés, avec leurs blessures (celles du temps beaucoup plus que celles des chasseurs) et leurs regards (des regards de perles parfois plus vifs qu’une prunelle d’oeil vivant). Ici, il y a ensuite les savants : ceux qui étudient la nature, ceux qui classent les connaissances, ceux qui nous racontent l’histoire de la nature. Il y a aussi les ouvriers, avec leurs gros bras et leurs machines. Et il y a, enfin, les metteurs en scène, ceux qui organisent l’espace et montent... le spectacle.
              J. CARCEDO © Ciné Gamin.

• Fiche pédagogique produite par le
  CRAC de Valence

Aujourd’hui, la Grande Galerie de l’Évolution du Muséum National d’Histoire Naturelle est ouverte tous les jours, sauf le mardi (métro Austerlitz ou Jussieu - Paris - tél. : 01.40.79.30.00 -  Page d'accueil du Muséum National d’Histoire Naturelle).

© Ciné Gamin.